Vous avez envie de tenter la mobilité douce pour votre prochaine sortie en montagne ?
Que ce soit pour une aventure d’un jour ou un périple au long cours, nous vous proposons notre sélection de sorties sans voiture.
La fine équipe est constituée d’un mélange de colocs et de copains, pour un total de 6 valeureux. Le matériel, nos vélos grenoblois : vieux VTT pour certains, vélo de ville ou bicyclette pour d’autres. Quelques réparations, quelques achats indispensables (cuissards, sacoches, outils…) et les vélos sont prêts. Pas sûrs qu’ils tiennent vraiment la route, mais on est d’attaque pour 130 kms d’aventure !}
Jour 1
Rendez-vous sur les bords de l’Isère, derrière le Parc Paul Mistral, à 7h, dans l’idée de partir “à la fraîche”. La voie verte longe l’Isère et la vue est dégagée : la Chartreuse et sont imposante Dent de Crolles nous guident.
Néanmoins, les ennuis arrivent rapidement : une acolyte rencontre des problèmes de porte bagage trop lourd, celui-ci freinant sa roue arrière. Ce petit défaut nous accompagnera toute la matinée mais ne gâchera pas notre plaisir de cheminer dans la vallée du Grésivaudan, à travers les champs de coquelicots et les vergers de noyers.
Le midi, après avoir pédalé une cinquantaine de kilomètres sous un soleil de plomb, nous trouvons un petit coin au bord d’un torrent (le Gelon, à la sortie de La Rochette) pour se rafraîchir et faire la sieste.
La suite se passe principalement en bord de départementale, pas toujours agréable mais heureusement ponctué de jolies traversées de villages.
Après 80 kms au compteur, nous décidons de nous installer pour la nuit sur les bords du lac de Grésy-sur-Isère, au pied du massif des Bauges. Première baignade de l’année, dans une eau transparente et chaude, face aux montagnes et avec en prime un magnifique coucher de soleil ! Après un bon repas et quelques parties de cartes, accompagnés de nos amis les moustiques, nous ne tardons pas à rejoindre les hamacs, tente et couchages à la belle étoile. Il faut reprendre des forces, car demain il reste du chemin.
Jour 2
Après un copieux petit-déjeuner et quelques re-serrages de boulons, nous reprenons la route avec comme premier objectif : rejoindre Albertville. Toutefois, ça s’annonce mal. A peine 10 minutes de pédalage que nous sommes déjà contraints de nous arrêter, notre acolyte de la veille a de nouveau des problèmes de vélo. Cette fois-ci la réparation sera radicale : adieu le garde boue. Cette fois-ci, c’est la bonne ! Eh bien non… Un nouveau garde boue perdu dans la bataille et une crevaison ! Nous commençons sérieusement à nous demander si, un jour, nous verrons Albertville. Finalement, nous y arrivons, mais non sans peine. Après toutes ces péripéties nous décidons de nous arrêter dans la ville pour prendre notre pause déjeuner.
Une fois cette pause repas terminée nous ré-enfourchons nos vélos. Seulement, le sort s’acharne sur nos vieux vélos (roue désaxée) : heureusement que nous avons de bons bricoleurs dans l’équipe.
Nous repartons et cette fois-ci nous ne nous arrêterons plus mais l’avancée se fait lente car un vent de face puissant nous freine. Heureusement les paysages de carte postale de la vallée d’Ugine récompensent nos efforts. Dernière ligne droite avant d’apercevoir, enfin, le fameux lac d’Annecy : la fatigue se fait bien ressentir mais quel bonheur de voir son objectif presque atteint. Nous décidons de nous arrêter à Duingt : baignade et pique-nique au lac puis il est temps de trouver un endroit où passer la nuit. Nous établissons notre campement dans un bel alpage, sur les hauteurs de ce joli village. Après les 40kms de la journée, le sommeil nous gagne rapidement.
Jour 3
Notre périple touche à sa fin. Nous parcourons tranquillement les 10kms restant pour arriver à notre objectif final : Annecy ! Pour fêter la fin de cette folle aventure, nous nous offrons un énorme petit-déjeuner en ville. Nous l’avons bien mérité ! Nous profitons des charmes de la ville pendant quelques heures puis vient le moment de rentrer à Grenoble. Direction la gare, où nous prenons un train jusqu’à Aix-les-Bains, puis nous embarquons dans un bus (un gentil chauffeur a accepté nos 5 vélos dans sa soute !) direction Grenoble.
Une chose est sûre, on s’en souviendra de cette épopée à vélo !
| Activité : | VTT/Bicyclette |
| Lieu : | 2 voies vertes, l’une le long de l’Isère, l’autre le long du lac d’Annecy |
| Durée de la sortie : | 3 jours |
| Difficulté : | Modérée |
| Distance : | 80 kms le J1, 40 kms le J2 et 10 kms le J3 |
| Dénivelé : | 579 de D+ et 345 mètres de D- |
| Altitude maximale : | 503 mètres, à Faverges |
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| Retour à Grenoble | Train Annecy - Aix-les-Bains : un train toutes les heures, environ 40 minutes de trajet. Bus Aix-les-Bains - Grenoble : une dizaine tous les jours, environ 1h30 de trajet. Autre possibilité : train Annecy - Grenoble, environ 1h45 de trajet |
Nous nous donnons donc rendez-vous à 9h en face de l’hôtel de Ville de Francheville.
Pour ce départ, au lieu de prendre comme sur l’itinéraire la montée de Choulant depuis les quais de Saône (venant du Sud Lyonnais), j’ai dans l’idée d’emprunter le chemin de Fontanières pour monter doucement, mais ai finalement opté pour un tracé plus bucolique en passant par les aqueducs de Beaunant (vestiges romains).
C’est donc après une forte côte que j’attends le reste de la bande à Francheville.
Nous sommes mercredi, jour de marché : si nous avons de la chance, nous serons de retour avant que les forains ne remballent ! Comme sur l’itinéraire, nous arpentons la D75 et la D311, à contre-courant des travailleurs. Le paysage est de plus en plus rural et le relief moins important que les 160m de dénivelé pour arriver à Francheville, ça fait du bien ! Nous arrivons vite à Thurins.
Là, nous avons deux options, soit faire une grande balade de 20km et 600m de dénivelé à pied, soit raccourcir le tout et continuer en vélo sur la route avec un objectif plus modeste (Belvédère du Piragoy). Nous regardons la météo et décidons de s’en tenir à la seconde option.
En traversant le ruisseau de Vallières, je ne me doutais pas encore que la montée vers le calvaire du Plat St Romain serait celui de mon ami, dont seul le dérailleur arrière x5 fonctionne... Mais la route est goudronnée tout du long et la vue compense largement. Nous prenons le temps arrivés au Belvédère d’avaler une barre de céréales et de l’eau devant la vue et les coquelicots.
Pour redescendre nous aurions dû continuer sur la route à la hauteur du calvaire de la Basse Bruyère, au lieu de quoi nous sommes passés à gauche de la croix dans un chemin peu adapté à nos vélos de ville.
De retour sur la D311, nous sommes à nouveau à contre-courant. Et en passant par Brindas en rejoignant la D75, nous passons la ferme des producteurs "Au ptit bonheur des champs" en nous disant qu’on pourra être à l’heure pour le marché de Francheville... Où nous avons finalement acheté deux barquettes de fraises du Thurins !
Au bout des 50km nous sommes rincés. Nous ne sommes décidément pas des super cyclistes, mais cette rando à vélo était plaisante et les paysages des Monts du Lyonnais nous ont donné l’envie d’y retourner... En bus cette fois pour faire le grand tour en rando !
En effet, il est possible de prendre la Ligne 11 des TCL (Gare d’Oullins vers Thurins) pour commencer l’ascension des 330m de dénivelé de la Marmite du diable ou des modestes 170m vers le Belvédère du Piragoy.
Au bout des 50km nous sommes rincés. Nous ne sommes décidément pas des super cyclistes, mais cette rando à vélo était plaisante et les paysages des Monts du Lyonnais nous ont donné l’envie d’y retourner
| Activité : | Vélo |
| Lieu : | autour de Lyon (France) |
| Durée de la sortie : | demi-journée |
| Difficulté : | T1 |
| Distance : | 20 km |
| Dénivelé : | 400 mètres |
| Depuis Lyon | En boucle vélo ou ligne TCL 11 Gare d’Oullins vers Thurins (lundi à samedi) |
Jour 1
« Goncelin ici Goncelin » : c’est ici que l’on descend. On enfourche les vélos et c’est parti pour 1640m de D+ et 36km. La progression se fait tranquillement jusqu’à Pinsot. Puis ça se complique dans la montée vers le Carrefour du jeu de Paume avant de se calmer un peu jusqu’au foyer de ski de fond du Barioz. Les jambes commencent à être vraiment lourdes, mais le refuge se rapproche doucement, ainsi que la boisson fraiche bien méritée.
C’est pour nous une première, nous n’étions jamais venus nous promener par ici, même pas l’hiver. Après une boisson de réconfort, nous montons à la table d’orientation pour profiter de ce nouveau panorama. Une croziflette plus tard, nous sommes au lit pour un repos bien mérité.
Jour 2
Nous partons direction le Grand Rocher : outch, la montée est dure (c’est raide et technique pour notre niveau de VTT). De là on rejoint le col de Merdaret, puis on suit globalement le GR de Pays des Balcons des Sept Laux. S’ensuit une traversée des balcons reliant tous les départs de rando habituels. Ça monte, ça descend, on suit parfois une route, une route forestière, un chemin de rando. On passe, le Pont de la Betta puis Pré marcel par le GR puis redescente sur Saint-Mury par des chemins de traverses. Là on repasse en mode montée jusqu’au col de Pré Long (qu’est-ce que c’est raide à la fin…) puis descente sympa vers la centrale hydroélectrique avant de rejoindre Freydières.
Arrêt à la gélinotte pour une glace et une boisson fraîche, avant de descendre jusqu’à Pont Rajas puis remontée à Saint-Nizier (non pas en Vercors). On visite, on ne connaissait absolument pas ce coin. On coupe à flanc pour rejoindre Venon par un super chemin en sous-bois, on en oublierait presque que l’on a mal aux jambes et aux fesses. Nous rejoignons finalement Gières pour un retour à Meylan par les berges de l’Isère. Lavage des vélos, lavage des carcasses, une pizza et au lit… Finalement on aura parcouru plus de 65km et 1400m de D+ ce deuxième jour.
Super week-end hors du temps. Le fait de partir de la maison et d’y revenir à vélo, apporte indéniablement un plus. Itinéraire très adaptable, car il est possible de rejoindre la vallée à chaque vallon. Le premier jour peut également se réduire en partant directement d’Allevard.
| Activité : | VTT |
| Lieu : | Massif de Belledonne |
| Durée de la sortie : | 2 jours |
| Difficulté : | Difficile |
| Distance : | 36 km le J1 et 65 km le J2 |
| Dénivelé : | 1 640 mètres de D+ le J1 et 1 400 mètres de D+ le J2 |
| Altitude maximale : | 1 700 mètres le J1 et 1 926 mètres le J2 |
Refuge du Crêt du Poulet
Attention pas de point d’eau au col du Barioz.
Description de l’itinéraire de base : VTopo – Isère Tome 1 – Juillet 2014
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| Depuis Grenoble | Train Grenoble-Goncelin ou ligne Transisère numéro 6200 |
| Retour à Grenoble | En VTT |
29/03/2019 Rendez-vous au Carrefour Meylan, départ un peu après 16h, pour environ 3h de montée vers Freydières. La montée se passe bien, nous faisons des pauses régulières pour attendre tout le monde. Nuit assez agitée : ballet de voitures quasi continu à partir de 5h du matin. Qui l’eût cru que Freydières était "the place to be" en pleine nuit.
30/03/2019 Réveil à 7h du mat’, on démonte les tentes, petit déjeuner puis on recharge les vélos pour 1,5km assez raide jusqu’aux 4 Chemins, où on chausse les skis après avoir laissé les vélos dans la forêt (les affaires de bivouacs étant restées en bas). Avec toute l’inertie de groupe, le temps de chargement et de déchargement, il est déjà 9h30 quand nous attaquons la montée du Grand Colon par l’épaule Sud-Ouest. Peu de neige sur la route forestière, nous portons les skis par intermittence jusqu’à 1600m. Le reste de l’itinéraire se déroule sans encombre et nous rejoignons le sommet vers 13h30.
Très belle descente dans la face Sud-Est, soutenue mais jamais dure, sur une moquette à poils courts. Au lac Merlat, on remet les peaux pour rejoindre rapidement le refuge de la Pra.
31/03/2019 Objectif du jour : la Grande Lance de Domène, c’est plein sud, on est sûr que ça décaillera malgré le changement d’heure.
La montée au Doménon est béton, les plus débutants continuent l’apprentissage intensif des conversions dans le premier verrou et font l’évaluation finale dans le deuxième verrou. Montée tranquille jusqu’au sommet. Pique-nique avec vue sur le Grand Pic et redescente par la combe Est, puis Sud juste revenue à point.
Arrivée au col de la Pra, la moitié du groupe part vers le refuge pour ramener les duvets et popotes laissés le matin, puis descente vers Freydières. Déchaussage au milieu du Boarder-cross vers 1650m, et retour à pied jusqu’aux 4 Chemins, où l’on retrouve nos montures. Nouvel arrêt au Chalet de Freydières pour recharger les vélos, et boire une bière. Début de la descente 17h, maison 18h !!
Une super expérience, en prenant le temps, la montée à vélo n’est pas un calvaire et donne une super dimension au week-end. La montée la veille est vraiment un plus et permet de vraiment profiter de 2 jours complets de ski.
| Activité : | Vélo-ski |
| Lieu : | Massif de Belledonne |
| Durée de la sortie : | 3 jours |
| Difficulté : | Difficile |
| Distance (à ski) : | 14 km le J2 et 15 km le J3 |
| Dénivelé (à ski) : | 1 291 mètres de D+ / 1 277 mètres de D- le J2 |
| Altitude maximale : | 2 400 mètres le J2 et 2 790 mètres le J3 |
Pour le portage sur les vélos, recours a de multiples méthodes :
> Vélo de route + chariote et skis le long du cadre : attention au braquet.
> Vélo + porte bagage :
Le fait de bivouaquer + refuge non gardé a fortement majoré le poids à transporter. Avec hébergement et demi-pension, le matériel à transporter est largement réduit et devient beaucoup plus raisonnable.
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| Depuis Grenoble | A l’arrêt de bus Grenoble Hôtel de Ville, prendre la ligne de bus C1 jusqu’à Meylan |
Au programme pour cette journée, la traversée le Sappey – Saint -Pierre de Chartreuse via le Bec Charvet et le Roc d’Arguile.
8h. Rendez-vous à l’arrêt Notre Dame Musée. Tout le monde est à l’heure ! Nous voilà fin prêts à quitter la civilisation.
8h10 - 8h35. Navette jusqu’au Sappey. On chausse, on chausse pas ? La seconde option est finalement retenue car le chemin est déneigé jusqu’au Bruchet. Après 180m de D+, enfin de la neige. On chausse ! Petit check DVA et c’est parti. Le sentier nous emmène gentiment à l’Emeindras du dessous, à l’Emeindras du dessus. Joli, bucolique, parfois sanglier !
11h20 - Nous quittons la route forestière menant au col du coq pour rejoindre le GR qui traverse plus haut. Jolie montée parfois un peu sanglier (c’est ça de rater le début du sentier). Heureusement nous retombons rapidement sur le GR qui continue à traverser. Au niveau d’une épaule, nous reprenons les conversions pour atteindre le sommet du Bec Charvet.
12h40 - Petite pause rapide mais méritée au sommet du Bec Charvet, la vue est superbe et le moral des troupes au beau fixe. Sans tarder, nous amorçons la descente afin de rester dans les temps.
13h50 - Après une vraie pause casse-croûte, nous repartons à l’assaut du Roc d’Arguille. Il fait chaud ! Certain(e)s commencent à montrer des signes de fatigue, mais les 300 derniers mètres de D+ sont tout de même rapidement avalés.
14h45 - Ça y est, c’est le sommet ! Bon, la marge horaire n’est pas folle donc on ne s’éternise pas.
15h - Descente par la combe du Giclas. Les premiers 100m sont excellents, encore en poudre tassée mais qui amorce déjà son humidification. Ensuite, après un détour qui parait logique mais ne correspond pas bien au topo, nous voilà dans la combe du Giclas. Jolie combe sauvage, il y a de l’espace pour skier (mais pas tant), et une succession de ressaut +/- raides et de replats nous emmènent gentiment vers le bas de notre combe. Ensuite, c’est de la route, qui heureusement est encore un peu enneigée et nous permet de garder les skis.
16h10 - Saint-Pierre ! C’était laaaaaarge, il nous reste encore ... 20 minutes pour le bus de 16h30. Ndlr : c’était le dernier bus ;-)
La réalisation d’itinéraires en traversée est selon moi le principal intérêt des sorties en transport en commun puisqu’il rend possible des itinéraires qui auraient par ailleurs nécessité des navettes de voiture. La difficulté étant de pouvoir trouver des itinéraires adaptés aux horaires et aux localisations des dessertes en transport en commun.
| Activité : | Randonnée à ski |
| Lieu : | Massif de la Chartreuse |
| Durée de la sortie : | 1 jour |
| Difficulté : | Modérée (cotation max ski : 3.1/3.2) |
| Distance : | 15 km |
| Dénivelé : | 1 170 mètres de D+/ 1 280 mètres de D- |
| Altitude maximale : | 1 768 mètres |
Découvrez d’autres idées de sorties montagne en transports en commun.
| Depuis Grenoble | Bus ligne 62 (ticket TAG suffisant) au départ de l’arrêt Notre Dame, à 8h10 - Arrivée à Le Sappey, à 8h35. |
| Retour à Grenoble | Bus Transisère numéro 7000 au départ de Saint Pierre de Chartreuse, à 16h30 - Arrivée à Grenoble (gare routière), à 18h00. |
| Itinéraire raccourci | Bus 6550 à Saint-Pancrasse. |