Rando raquettes depuis la gare de Clelles

A travers le Trièves, accessible en train, cette sortie en raquettes vous fera parcourir les paysages hivernaux du Vercors, sous le mont Aiguille.

C’est quoi ?
Randonnée en raquettes et en boucle au départ de la gare de Clelles-Mens, accessible directement en train depuis Grenoble.

C’est où, comment ça se passe ?
Dès l’arrivée à Clelles, le mont Aiguille domine le paysage… on rejoint la ferme des Quatre Chemins, plus haut dans la vallée, en remontant le paisible canal de la minoterie sur un chemin forestier de montagne. Les chutes du Darnes se trouvent en contrebas. La forêt dépassée en deux heures de marche, on découvre les abords de Chichilianne et la charmante ferme des Quatre Chemins surplombée par l’imposant Mont Aiguille.

Le deuxième jour commence par l’approche du Mont Bissard (1249 m), raquettes au pied. La balade permet de découvrir la faune et la flore locales, qui constituent une part du patrimoine naturel de cette terre à la biodiversité préservée. Au départ du Bissard, on peut rejoindre la gare de Clelles-Mens en passant par le cœur du village de Chichilianne, petit mais fort de son histoire et de son remarquable patrimoine architectural.

Comment on y va ?
En train ! Car oui, c’est possible de chausser ses raquettes sur le quai d’une gare ! Mais pour cela, il faut emprunter une des rares lignes à s’engager dans les montagnes. C’est notamment le cas de la voie ferrée reliant Grenoble à Veynes, qui traverse le Trièves et la vallée du Buëch. Le train, confortable et lumineux, arrive vers midi à Clelles.

Le lendemain, après la randonnée du matin, retour à la gare de Clelles. Le retour se fait dans le calme car le repos est facile dans un engin confortable et qui ne nécessite pas d’être attentif. Un vrai plus par rapport à un retour en voiture, qui aurait impliqué une vigilance constante de la part du conducteur. C’est donc un trajet aussi beau qu’agréable après la randonnée.

Les lignes de montagne sont menacées. À l’heure où nous publions ces lignes, le Grenoble-Gap semble sauvé, mais le calendrier des travaux n’est pas encore fixé et d’autres lignes autour de Veynes restent en sursis… La montagne sans voiture est une réalité accessible à toutes et tous – du moment que l’offre existe. À nous de la défendre et de démontrer son utilité !

Merci à Alric pour son récit de la sortie !