Marion et Angeline chassent la pente raide

Après deux jours de travail au bureau de MW sous la mer de nuages typique de Grenoble, l’équipe de services civiques Changer d’approche a décidé d’aller profiter du soleil et de l’air pur du Vercors.

Après deux jours de travail au bureau de MW sous la mer de nuages typique de Grenoble, l’équipe de services civiques Changer d’approche a décidé d’aller profiter du soleil et de l’air pur du Vercors. RÉCIT !

7H10 : Réveil douloureux pour la team service civique de MW

7H35 : Décollage à vélo pour la gare routière, Marion a oublié son cadenas, on est à la bourre

7H40 : A courir après le bus, on a réussi à monter dedans, sans ticket et sans monnaie. Le chauffeur, bien aimable, accepte de faire le trajet en notre agréable compagnie.

8H30 : L’arrêt initialement prévu à Lans en Vercors nous passe sous le nez… il faut retirer de l’argent pour payer les billets… et ça ce n’est possible qu’à Villard-de-Lans. Le Moucherotte, ce ne sera pas pour aujourd’hui, on change nos plans sans trop savoir on l’on va. Ça tombe bien, on est des adeptes de l’inconnu.

8H40 : Arrivée à Villard-de-Lans. Nous payons nos billets et saluons notre chauffeur.

8H41 : Bon, déjà, un café et un petit-déjeuner pour définir le programme du jour.

9H00 : Ouverture de l’office de tourisme. Nous filons demander conseil, la dame nous oriente vers le Col Vert. Un classique.

9H10 : Avec un plan en main et des explications très claires, nous entamons doucement, mais sûrement notre ascension.

9H00 : On est parties dans la mauvaise direction, heureusement une dame très gentille qui promenait son chien nous accompagne jusqu’au départ de la rando.

9H10 : Nous grimpons tranquillement dans la forêt. À 30 mètres devant nous, malgré nos bavardages peu discrets, 3 jeunes chevreuils aux popotins tout blancs déjeunent tranquillement au bord du chemin. C’est le petit bonheur des jours de semaine où les marcheurs sont peu nombreux.

9H30 : Le refuge non gardé de Roybon nous accueille à la sortie de la forêt, nous nous disons que nous y passerions bien une petite nuit d’hiver autour d’un feu…

10H00 : Devant nous des étendues blanches et les falaises du Vercors nous saluent, avec un soleil éclatant en guise de bienvenue. Des traces d’ongulés nous suivent tout au long du chemin, nous en profitons pour faire les apprenties naturalistes, quelques photos à identifier le soir même avec un bon vieux guide Delachaux des traces d’animaux.

11H30 : Arrivée au sommet. Bon, nous avons pris notre temps… et beaucoup de photos, il fallait bien illustrer cet article.

11H31 : Que la montagne est belle. La mer de nuage nous laisse croire que nous sommes au milieu de nulle part, seuls les sommets ensoleillés nous sourient. On traîne là-haut pour en profiter le plus longtemps possible. Un peu de thé, un sandwich végé et de la grimpette sur les arêtes, le vertige nous calme assez vite.

11H45 : Un bouquetin passe la crête au loin. Silence pour les pipelettes. On l’observe une dizaine de minutes en espérant qu’il s’approche un peu. Finalement, il décide que l’on n’est pas assez cool pour venir traîner avec nous.

13H00 : La neige commence à transformer, on décide de redescendre avant que ce soit une coulée qui nous emporte. La pente est trop raide pour que l’on enfourche nos luges-pelles tout de suite, nous décidons de marcher un peu… et de « luger » sur le chemin, c’est moins flippant.

13H10 : La pente est raide, mais juste comme il faut. C’est parti pour une descente express, les pieds bien enfoncés dans la neige pour s’arrêter avant de se prendre les quelques arbres qui apparaissent devant nous.

13H20 : Marion finit les quelques mètres enneigés à pied, mais Angeline s’obstine et termine la descente à la limite neige-terre… plutôt terre.

15H00 : On finit la descente tranquillement. On est pas pressées, de toute façon nous n’avons pas regardé les horaires de retour du bus pour Grenoble (Ligne 5100).

15H09 : Le bus, visible, mais pas atteignable même en courant très vite, part… sans nous.

15H10 : Bon …

15H12 : On va faire du stop

16H00 : Après 3 voitures, on est en bas.

Morale de cette histoire : Si on a réussi à changer d’approche, vraiment, c’est que ce n’est pas si compliqué.